Tout le monde connaît Carabosse, fée au nez crochu,
chevauchant son balai avec ses doigts cornus.
Cette baguette magique lui a appartenu sans doute
pendant une longue période de sa vie.
Mais les traces se perdent au delà du Moyen-Âge.
Carabosse habite une masure perdue au fond des bois,
mais facile d'accès, pour qui a cette baguette.
Son bois est une branche trouvée dans la combe,
au pied des galets qui roulent dans la Galaure.
Puis un siècle plus tard, devient la possession
du comte d'Amsterdam : Astreüs Vorz, le Gnôme.
Encore un siècle plus tard, la baguette est transmise
à " Pierrot le marin ", gondolier à Venise.
Il raconte toujours, et toujours pour la première fois,
cette fameuse virée en voilier, à Madagascar,
où il a découvre, dans une grotte de rochers,
le tombeau des rois, ornés de peintures tribales.
Les âmes sont exceptionnelles, ce sont des dentaliums :
coquilles pointues et cintrées, blanc opale, dépolies.
Elles naissent dans le ventre du sable, sur l'île " Faad "
à Nosy Lava, pour être précis, l'île aux bernard-l'hermite.
Autres lieux, autres temps.
Archipel des " Mitsio ", au large de Madagascar.
Cette baguette sait faire rire de bon cœur,
inciter à sourire et donner le ton.
Deux âmes, pointes en dentalium et fer magnétique.